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Qui s'y frotte s'y pique

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27 janvier 2008

Mieux que la Star Ac'!

0044007340547L’aventure de West Side Story commence en 1946. Jérôme Robbins propose à Leonard Bernstein d’écrire une version moderne de Roméo et Juliette.

Bernstein séduit par cette idée décide de s’y mettre tout de suite. Mais accaparé par ses projets et réalisations en cours, le projet est sans cesse reporté jusqu’en 1957, date de la première à Washington.

En 1985, Bernstein décide d’enregistrer et de diriger pour la première fois, l’opéra en intégralité avec des musiciens confirmés New-yorkais et choisi comme voix, les stars lyriques du moment : José Carreras, Kiri Te Kanawa, Tatiana Troyanos et, comme invitée exceptionnelle, Marilyn Horne.

Le DVD " The Making of West Side Story " (enfin j’y arrive) permet d’assister à cet enregistrement.

C’est à mon avis un document exceptionnel: on se rend compte alors que même l’un des trois meilleurs ténor au monde peut avoir des doutes et des difficultés à interpréter une chanson et aussi être très impressionné par le compositeur.

On assiste de façon poignante à la douloureuse interprétation de " Something’s Coming " et " Maria " par José Carreras visiblement très impressionné par le maestro. Il se trompe, ne sait pas où reprendre, doute de lui et subit la fureur de Bernstein. Il piquera finalement une colère noire: en colère contre l’organisation ou lui-même : un peu des deux, je pense.

On ressent alors tout son stress et on se prend de pitié pour lui et son regard d’enfant apeuré. Il deviendra pourtant l’un des " Trois Ténors " : Pavarotti, Domingo, Carreras !

On y voit aussi un Leonard Bernstein fatigué, pressé d’enregistrer et qui semble même par moment ne pas entendre certains défauts entendus par ses techniciens.

Mais on le voit aussi, diriger musiciens et chanteurs avec plein d’enthousiasme et un regard parfois enfantin.

On s’aperçoit aussi que pour certains chanteurs, l’exercice se passe sans presque aucun effort n’y stress : Te Kanawa et Troyanos semblent particulièrement à l’aise.

Mieux que la star academy où l’on est sensé assister au travail de pseudo-chanteurs, on assiste ici à la réalisation d’une œuvre par son propre compositeur. On assiste aux difficultés et contraintes de l’industrie du classique, par des maîtres dans leur domaine.

Quel plaisir de voir cette œuvre de cette qualité, se jouer sous les ordres de celui qui la créa.

Ca, c’est de l’émotion !

Alors si vous voulez voir de vrais professionnels à l’œuvre, précipitez-vous sur ce document d’anthologie.

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26 décembre 2007

1001 choses à faire

9782258075290En ces fêtes de fin d’année, afin d’alimenter les idées cadeau, un nouveau genre de livre fait son apparition dans les rayons : les 1001.

Je m’explique : non ce n’est pas le titre d’une nouvelle série où des extra-terrestres cachés dans des corps d’humains et organisés en bandes terroristes auraient pour but de faire chuter le gouvernement américain.

Non, il s’agit de livres établissant une liste des 1001 films à voir dans sa vie, ou des 1001 albums à écouter ou des 1001 tableaux à voir, etc, etc…

Ce sont généralement des gros pavés (et oui on ne fait pas tenir 1001 tableaux ou films dans une poche) bien illustrés et bien documentés (de beaux livres quoi, le cadeau parfait).

Je reste cependant partagée sur ce genre de livres. En effet, c’est un concept qui pour certains peut paraître un peu stressant : « je dois connaître absolument 1001 choses sinon je serais has been ».

En plus, les 1001 œuvres choisies, le sont de façon plus ou moins arbitraire, de bonnes choses moins connues sont certainement passées à la trappe et c’est dommage.

Malgré tout, c’est aussi un concept intéressant puisqu’il peut nous faire découvrir des œuvres dont nous n’avions pas connaissance (bah oui, on ne peut pas tout connaître) et nous faire découvrir un artiste, nous donner envie de connaître d’autres de ses œuvres.

Le but n’est pas de connaître les 1001 œuvres mais de piocher dedans et de nous amener vers d’autres.

Le concept est en effet plus ludique qu'une encyclopédie où l'on ne sait pas souvent par où commencer.

Je pense que la finalité de ce genre de livre est plutôt là : ne pas avoir la prétention de connaître 1001 choses mais nous amener à en découvrir au moins quelques unes.

Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans 1001 choses, c’est que vous êtes vraiment difficile !

28 novembre 2007

Facebook Blues

imagesLe phénomène a débuté il y a quelques mois à peine et déjà la quasi-totalité des 15-35 ans connaissent ou ont leur page Facebook.

En tant que membre de cette génération, j’en fais partie, invitée par un collègue de travail.

Je me suis prise au jeu et j’ai vite recherché de vieilles connaissances et invité mes amis. J’ai personnalisé ma page grâce aux nombreuses applications disponibles sur le site et y ai passé pas mal de temps. On peut en effet faire assez bien ressortir sa personnalité et ses goûts, ce qui est plutôt sympa.

Par contre, en " surfant " sur certaines pages perso, on se rend compte que certaines applications donne une impression de " je m’éclate entre potes avec des applis qui ne font rire que nous " et qui donnent vite un air potache qui ne me plait guère. Mais après tout chacun est libre de l’image qu’il veut donner.

Mais ce dont je voulais parler, c’est du blues Facebook. En effet, l’intérêt du site est aussi de retrouver des personnes perdues du vue et de renouer avec elles. Et c’est là que ça fait mal : on se rend compte ainsi que certains de nos anciens camarades de fac ou d’école sont devenus avocats, medecins… et on se demande si nous, on aurait pas fait une erreur de parcours. Non pas que je sois à plaindre, mais il est vrai que ce genre de profession a toujours exercé une certaine fascination (peu être à tort).

On découvre aussi que d’autres sont mariés et des enfants, ce qui fait toujours bizarre car souvent notre dernier souvenir d’eux était sur les bancs de l’école.

Ou encore, on retrouve de très vieux amis ou de la famille que l’on a pas vu depuis des années et cela nous replonge dans la mélancolie en pensant aux moments passés ensemble, il y a bien longtemps.

Oui, bon tout est relatif, je n’ai pas 75 ans donc mes souvenirs ne remontent pas à des décennies mais certains au moins à une.

Bref, ce retour en arrière forcé me rend un peu mélancolique. Je pense que je vais m’en éloigner un peu quelque temps.

Et vous, quel est votre effet Facebook ?

22 novembre 2007

(S)He's lost control

controlAujourd’hui, chronique ciné.

Je voulais vous parler d’un film vu il y a environ 2 semaines : Control de Anton Corbijn

Au départ, j’étais plutôt réticente : je n’étais pas fan de Joy Division et l’idée d’un film musical ne m’emballait pas.

Mais comme le dit Anton Corbijn ce n’est pas un film musical (bon là, c’est un peu jouer sur les mots. Qu’est-ce qu’un film musical ? Si vous avez une définition je suis preneuse…)

Finalement, c’est peut- être un de mes meilleurs moment cinéma de 2007. Le film qui dure environ 2 heures est passé comme une lettre à la poste alors que d’habitude je m’impatiente au bout d’à peine une demi-heure.

Les titres choisis pour illustrer le film font parti des meilleurs de Joy Division.

L’histoire est raconté sobrement, les images sont belles et l’accent british retentissant.

C’est aussi un film saisissant qui nous fait assister à la chute de Ian Curtis, désemparé face à tout ce qui lui arrive.

C’est bien sûr tragique mais très beau en même temps. Pour une fois nous n’assistons pas au destin tragique d’uns star du rock frappé par ces excès mais plutôt à la chute d’une personne peut-être trop sensible et fragile pour ce monde.

On comprend alors, que l’aspect profond et sombre des chansons du groupe émane de la personnalité de Ian Curtis, réellement torturé.

Fan ou non du groupe, allez voir ce film qui vous offrira un beau moment d’émotion. Avant d’être un film sur un groupe ou une star du rock, c’est surtout un film humain et touchant.

Anton Corbijn a peut-être raison finalement, ce n’est pas un film musical.

20 novembre 2007

Week-end velib'

chat_velo2

Ce week-end j’ai décidé le Velib’ (oui, je sais, il était temps, mais le vélo dans Paris, c’est pas trop mon truc). Je remercie donc les agents en grève de la RATP qui m’ont permis de franchir le cap. Voici donc un résumé de mon week-end Velib’ et une liste des points forts et points faibles du service.

Samedi matin (oui, bon, il était midi et demi, mais c’est le week-end, j’ai bien droit à une grasse mat’) je me dirige vers la borne Velib’ située en face de chez moi : plus de vélos. Bon, en ce week-end de grève, je m’y attendais. Je me rends donc à la deuxième borne la plus proche. Là pas de problème, plusieurs vélos sont disponibles. Je décide de prendre pour commencer un abonnement 1 journée que j’inscris sur mon passe Navigo. On me prévient qu’une caution de 150 euros est nécessaire. Pas de problème, je suis au courant. J’insère donc ma carte bancaire afin d’autoriser cette caution. Puis on me demande de choisir un code secret me permettant d’utiliser mon abonnement.

Une fois fait, je peux enfin retirer un vélo. On me demande de choisir parmi ceux disponibles (normal). J’inspecte rapidement un vélo qui me semble en bon état. Je saisi sur le clavier le numéro du point d’attache et je me rends un peu fébrile vers l’engin : va-t-il se libérer ? J’appuie sur le bouton de déverrouillage, un bip retentit et je peux dégager mon vélo.

Et c’est parti pour une demi-heure de pédalage dans la pollution. Je me familiarise vite avec les vitesses, le vélo est plutôt maniable et pas trop lourd.

Puis je rends mon vélo et part faire mes courses. Pour le rendre, il suffit de le remettre sur un point d’attache et d’attendre le bip de confirmation.

Deuxième tentative d’utilisation en milieu d’après-midi. Là la borne proche de chez moi dispose de vélos. J’en prends un qui me semble correct mais je m’aperçois vite de mon erreur : la chaine fait un claquement à chaque coup de pédale. Ca ne m’empêche pas de rouler mais est très énervant. Pas grave, me dis-je, je changerai de vélo à la prochaine station. Mais là, plus de vélo. La suivante, un seul vélo (j’ai trop de chance !) mais le pneu est crevé (ah oui, je me disais aussi…). La suivante : plus de vélo est la fin de la demi-heure est proche. Je pose le vélo, un tant soit peu énervée et décide de continuer à pied jusqu’à la prochaine borne.

Je trouve finalement une borne avec des vélos disponibles mais le vélo choisi n’est pas très efficace en troisième vitesse. Je suis presque arrivée, donc je ne me plains pas et je pédale.

Le reste de mon utilisation pendant le week-end s’est plutôt bien passé.

Avantages :

-          Une fois l’abonnent contracté, il est très rapide de prendre un vélo grâce au passe Navigo : un passage au point d’attache et hop ! roulez jeunesse

-          Des bornes assez rapprochées

-          Pratique pour les petits trajets

-          Des vélos plutôt confortables et maniables

-          Une consultation de son compte à la borne pour savoir où on en est (temps d’abonnement restant, durée des trajets et coûts supplémentaires éventuels

-          Possibilité de consulter en temps réel sur le site Vélib’, les vélos et les points d’attache disponibles à une station

Inconvénients :

-          des vélos souvent en mauvais état : chaîne cassée, pneu crevé…

-          Difficultés de trouver des vélos à certaines bornes et à certaines heures

-          5 minutes de temps d’attente avant de pouvoir reprendre un vélo

-          Caution de 150 euros bloquée 7 jours par Vélib’ sans que ça soit précisé quelque part

-          Les voitures qui klaxonnent et s’énervent derrière vous sans raison apparentes (à part le fait que ça les dérange), mais ce n’est pas propre au Vélib’

Et vous, quelles sont vos expériences Vélib'?

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4 novembre 2007

Charlot

Voici une petite video (la première du blog, ça se fête!): extrait d'un film revu ce week-end et que j'aime particulièrement.

Ce n'est pas ma scène préférée, mais elle est culte, alors...


Charlie Chaplin-Funny Instant song- Modern Times
envoyé par vinodxx

Enjoy!

30 octobre 2007

Quand la moutarde me monte au nez

revolteÇa sera ma minute révolutionnaire (il y en aura d’autres c’est sûr) :

J’apprends ce matin que M. Sarkozy va voir son salaire progresser de 140%. Je ne vois pas comment on peut tolérer cela. Son programme était basé sur le « travailler plus pour gagner plus », chacun doit faire un effort si il veut voir son salaire progresser. De plus, on nous demande de nous serrer la ceinture et d’accepter de payer franchises, cadeaux du paquet fiscal et j’en passe.

On nous rabat les oreilles avec la faillite du pays et les efforts qu’on doit tous consentir pour le remettre sur les rails, sur la solidarité dont on doit tous faire preuve (cf. régime spéciaux des cheminots et autres), et voilà que le Président annonce qu’il va tout bonnement s’augmenter de 140% !!

Visiblement la rigueur n’est pas pour tout le monde.

Ah oui, mais je suis bête, on me souffle que tout cela est dans un but de transparence : le Président n’aura plus à se faire payer ses vacances ou des cadeaux par des amis (ou à piquer dans la caisse).

Tiens donc, chercherait-on à nous dire qu’il y a eu des abus ? Je n’ose y croire.

On voudrait nous faire croire que tous les privilèges et cadeaux au Président vont cesser ! Ils seront encore plus dissimulés je pense.

Je trouve le principe écoeurant : j’aurais préférer à la limite ne pas le savoir. Car ça se fera. Je n’entends pas beaucoup de voix s’élever contre cette nouvelle.

Comment, un Président peut-il être arrogant à ce point et lâcher à la face du peuple dont la plupart est à bout de souffle, qu’il va s’octroyer une augmentation d’unte telle ampleur, alors que la plupart d’entre nous se voit dire à longueur d’année : « Une augmentation, ah, ça va être difficile cette année. Les temps sont durs ».

Bien sûr, je ne suis pas stupide : un salaire de 20 000 € pour un Président ne me semble pas exorbitant. Mais comme je l’ai dit, c’est le principe qui me choque.

Je n’ai même pas espoir que les gens se révoltent. Je le vois au travail, personne ne se révolte contre aucune mesure et tout le monde se rallie au consensus : fonctionnaires tous privilégiés.

Ils ont bien sûr des avantages, mais personne ne voit qu’on cherche simplement à nous liguer les uns contre les autres, et ça me désole.

Personne n’oserai remettre en cause le « travailler plus pour gagner plus ». Après tout, nous sommes cadres, donc toujours prêts à en faire plus pour le bien de notre entreprise. Pas comme ses petits ouvriers, incapables de travailler une heure de plus par mois.

Je trouve triste qu’il n’y ai plus aucune liberté d’expression en entreprise et pire, que les gens ne sentent obliger d’adhérer à toutes ses idées capitalistes.

Si on élève la voix contre une mesure de droite visant le travail on passe pour communiste ou extrémiste.

Non je ne suis pas communiste ni révolutionnaire : j’aimerai seulement qu’on ouvre les yeux et qu’on arrête de nous faire croire que le salut et la richesse viendra du travail. Ça sera vrai pour certains, mais pour trop peu malheureusement.

Mais l’idée à fait son chemin et les gens y croient, car à une époque ça a marché.

Et vous qu’en pensez-vous ?

28 octobre 2007

Gourmandise, quand tu nous tiens...

marshmallowUne des spécificités de la France, mais surtout de Paris, ce sont ses "cafés".

Il y en a vous l'aurez remarqué, à chaque coin de rue, pour tous les goûts, et tout le monde s'y retrouve été comme hiver.

L'été, on apprécie de siroter son breuvage en terasse, visage rivé vers le soleil qui se fait rare à Paris; l'hiver on se blotit en terrasse, sous les lampes chauffantes, les mains autour d'une boisson fumante.

Malgré tous ces attraits, je ne suis pas une adepte du café. Ce sont souvent des endroits bruyants, enfumés, au personnel peu aimable et ce qu'on y trouve n'est souvent pas à mon goût.

Bref, le "café", c'est pas ma tasse de thé (oui, je sais, c'était facile, mais inévitable).

Jusqu'au jour où on m'avertit d'un café pas comme les autres: "tu vas adorer. Si, si, tu vas voir, ils donnent des mashmallows avec ta conso".

"Naaaaaannn, c'est pas vrai!!" Mon rêve s'est donc réalisé. Enfin, un café à penser à servir, non pas des cacahuètes, non pas des olives ou des crackers mais bien ce pour quoi je suis prête à tuer: des bonbons!

Et le pire, c'est qu'ils en redonnent au moment de l'addition. Alors là, je suis prête à payer plusieurs fois!

Malheureusement, ça réveille aussi mes plus bas instincts, puisqu'au moment où j'écris ces lignes, notre voisin de table se lève, abandonnant ses mashmallows à peine entamés. Et moi de dire à mon compagnon: "tu crois que ça va se voir si je les prends??". Sourire mi-amusé, mi-effrayé de ce dernier.

Si vous aussi, vous voulez retomber en enfance dans un décor de cirque très cosy et coloré, rendez-vous chez:

Acrobate et Funambule

204, rue de Tolbiac- 75013 Paris

mailto:cafelesfunambules@yahoo.fr

PS: Goutez au chocolat chaud à l'ancienne. On vous amènera une timbale, une petite casserole de chocolat fondu et une autre de lait chaud, le tout à mélanger selon vos goûts. Suculent...!

25 octobre 2007

De l'invasion de la pub sur Internet

Si il y a bien un truc qui m'agace et m'alarme, c'est la place envahisante que prend la publicité sur la toile (hoooooouuu la réac!). Plus précisemment, la place de la pub sur certains sites d'information, comme, pour ne citer personne, le site d'un fameux quotidien national.

Moi qui travaille "sur écran" comme on dit, mes pauses internet se font souvent dans la clandestinité.

Certains ce reconnaîtront dans ce qui suit.

Même si ce n'est pas interdit à proprement parlé, de s'informer et de lire la presse sur Internet, il est un fait acquis que cela doit se faire dans la discrétion. J'ai la chance d'être dans une équipe pas du tout rabat-joie à ce sujet, mais malgré tout, je n'aime pas surfer au vu et au su de mes collègues.

Chacun sa technique pour lire en toute discrétion: qui copie-colle dans un document Word, qui réduit la fenêtre à peau de chagrin. Je suis de la 2ème école. Et j'entre dans une colère noire quand en ouvrant le site ou en consultant une page, une fenêtre de pub s'affiche en plein écran.

Il faut être très vigilant, car un simple éfleurement du bandeau publicitaire et la publicité quadruple de volume et vous empêche de lire l'article choisi.

Par contre, l'éfleurement ne suffira pas à fermer cette maudite pub, non, il faudra de nombreux clics énervés, de nombreux claquages de souris sur le bureau (oui ça ne sert à rien mais ça défoule) et de soupirs de désespoir. Autant vous dire, quà ce stade, la discrétion ne sert plus à rien, puisque mes collègues alertés par mes cris de bêtes sauvage, ont tous les yeux rivés sur moi et mon écran.

Mais à part ce désagrémént, je trouve très dommageable d'être à ce point envahis par la pub.

En effet, les techniques publicitaires évoluent et pas dans le bon sens à mon avis. Avant les publicités étaient simplement présentes sous forme de bandeaux, puis ces bandeaux ce sont mis à clignoter, scintiller et même faire de la musique.

Maintenant, ils s'ouvrent en grand sur la page et masquent son contenu et il est quasiment impossible de les ignorer.

Je pense que des sites sérieux comme ceux des quotidiens peuvent et doivent se passer de cette publicité. Ce n'est pas leur unique source de revenu et cela entâche leur indépendance.

Je n'ai pas le temps de me lancer dans une étude des relations entre les groupes de presse et le marketing de certaines entreprises, mais je pense que ce n'est pas anodin de laisser la pub envahir la toile.

Et vous, qu'en pensez-vous?

24 octobre 2007

Abracadabra...!

9780747591054_2_A quelques jours maintenant de la sortie du dernier tome d’Harry Potter, je souhaitais vous faire part de mon avis sur cette (série).

A vrai dire, j’ai mis plusieurs années à me décider à mettre le nez dans un de ces livres. Je ne suis pas fan des mouvements de foule, et de voir la queue à l’entrée des librairies à chaque sortie me faisait penser que trop d’engouement était louche.

Je dois être un peu snob, car par principe, je n’aime pas aimer ce que tout le monde aime et surtout, ce que tout le monde aime en même temps. J’aurais surement boudé, les Beatles, les Rolling Stones, Jimmi Hendrix… à leur heure de gloire. Quoi que …

De plus, je pensais que ces histoires étaient surtout réservées aux enfants et même si je m’émerveille toujours autant devant certains dessins animés (je vous raconterai ça un jour), de là à lire un livre pour enfants ! J’ai ma fierté quand même !

Mais je suis quand même très curieuse et surtout je n’aime pas ne pas être au courant. Et puis avant de se faire une idée, il faut bien essayer.

J’ai don commencé par regarder en DVD, le troisième épisode de cette série afin de voir si l’univers me plaisait. Et j’ai été agréablement surprise, sans doute séduite par les pouvoirs et la baguette magique.

J’ai ensuite vu à la télé, peu de temps après, le premier volet. Oui je sais je ne fais rien dans l’ordre, mais les plus grandes découvertes ne sont pas toujours très organisées. J’ai plus apprécié ce film.

Je me suis donc décidée à lire le 2ème volume. Mais je n’étais pas prête à l’acheter. Psychologiquement, acheter un livre pour enfant à cette époque, ça ne passais pas.

Alors je suis allée à la bibliothèque municipale, prête à me justifier auprès de la bibliothécaire qui me regarderai avec son œil torve : « c’est pour ma nièce/cousine/filleule… ».

Mais mon choix ne suscita apparemment aucune réaction : elles doivent en voir d’autres… !

Et là, la magie opéra (oui, c’est facile, je sais). Je me suis retrouvée plongée dans cet univers fantastique, je me retrouvais moi aussi à Poudlard avec tous ses élèves, ses professeurs, ses créatures étranges. J’ai enchainé les différents tomes déjà parus, en regrettant pour une fois de lire aussi vite. J’aurais aimé faire durer le plaisir encore plus longtemps.

Puis j’ai attendu la sortie du tome 6 (que j’ai même relu pour le plaisir, mais en anglais cette fois).

Je n’ai pas pu attendre la sortie du tome 7 en français. J’ai préféré passer à côté de certaines subtilités en anglais afin de me replonger dans ce monde que j’affectionne tant, et surtout avoir les réponses à mes nombreuses questions : Harry va-t-il mourir, est-ce que Rogue est vraiment aussi méchant qu’on le pense, Dumbledore est’ il mort…

Comment ça, ça ne vous explique pas pourquoi j’aime tant ces livres ?? Et bien, peut être que tout ce qui touche aux sentiments sincères est trop difficile à expliquer avec des mots. Dommage pour un billet consacré à ça….

Je peux quand même vous dire que lorsqu'on lit l'oeuvre de J.K Rowling, on se rend compte que les 7 tomes ont été savamment et minutieusement écrits. Ce que l'on pensait des "détails" dans certains volumes, ce révèlent être des clés aux différentes enigmes et s'imbriquent comment un puzzle taillés au millimètres près.

Au moins pour cela, il peut être intéressants de se plonger sur un oeuvre aussi contruite.

Bref, à vous de juger, mais moi je suis fan.

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